Foto: Rudolf Prott

POUR UN MONDE EN ÉQUILIBRE

Le mot Equilibrisme est composé des racines linguistiques latines Equi (égal) et Libra (équilibre). L’équilibrisme signifie donc un équilibre entre la nature et l’espace culturel humain, qui doit exclusivement déboucher sur un système économique socio-écologique dans lequel nous, les hommes, ne vivons pas contre la nature, mais avec elle.

Nous avons été soutenus à nos débuts, entre autres, par des personnalités aussi connues que Sir Peter Ustinov, Lord Yehudi Menuhin, Thor Heyerdahl, Daniel Goeudevert, Hermann Scheer, Helmut Creutz et Jean Ziegler (voir « Nos soutiens »). Sir Peter, qui a également écrit l’épilogue de notre livre de référence « Equilibrisme – Nouveaux concepts plutôt que réformes pour un monde en équilibre », a insisté pour que nous fassions connaître à un plus large public les alternatives regroupées dans le livre, qui devraient à nouveau générer une qualité de vie plutôt que la destruction et la cupidité.

C’est ainsi qu’est né le roman Le projet Tahiti, qui rend notre modèle économique socio-écologique accessible aux sens. Dans le roman qui lui succède, Le virus des mers du Sud/Maeva !, le virus positif est propagé dans le monde entier depuis Tahiti. Le feu au pied, le troisième volume de la trilogie, décrit la chute de notre civilisation et l’éveil d’une nouvelle conscience.

Mais cette trilogie n’est qu’une étape intermédiaire sur notre chemin. Notre objectif est de réaliser un projet modèle (réel et/ou cinématographique) par lequel nous voulons prouver à un large public que le fossé entre les riches et les pauvres n’est pas une fatalité, que des thèmes de société aussi importants que la mobilité, l’énergie, l’approvisionnement de base, la biologie de la construction, le droit foncier, l’agriculture, le système monétaire et fiscal, la réforme parlementaire, l’architecture, l’éducation et la santé peuvent être résolus de manière satisfaisante s’ils agissent de concert et sont portés par le même esprit. Que disait Socrate ? « Ce n’est pas la vie qui compte, mais la manière de la mener« . Dans tous les domaines que nous venons d’évoquer, il existe suffisamment d’alternatives que les intérêts du capital ont malheureusement réussi à empêcher jusqu’à présent.

Mais entre-temps, les conditions écologiques et économiques ont changé de manière si dramatique que nous n’avons pas d’autre choix que de changer radicalement de mentalité. Jusqu’à présent, les apologistes de la philosophie de croissance dévastatrice parlent exclusivement de stocks lorsqu’il est question de la nature. Ils mettent un prix sur tout. Cette façon de penser n’est pas consacrée à la vie, mais est plutôt orientée vers une comptabilité capitaliste simpliste. Or, la liquidation de nos ressources interdit la poursuite d’une telle perspective et manière d’agir. Les gens ne veulent plus accepter que chacune de leurs actions productives soit comprimée dans un système économique global pour obtenir une valeur. Ils aspirent à une identité, ils ont littéralement faim d’une perspective positive.

Cela débute quand nous commençons à agir !